Penang, Georgetown et compagnie









Penang c'était le premier arrêt avant l'inconnu. Je ne sais pas si c'est la consonance, le bien qu'on m'en a dit, la magie de l'île en soi. Peu importe, c'était parfait pour une fin, pour un début. Penang c'est le port où il est bon de se poser. Vieux comptoir commercial entre l'Orient et l'Occident, colonie anglaise, nombreux sont ceux qui y succombèrent avant moi. 

Georgetown c'est l'incarnation du cosmopolitisme. Sans faire attention tu passes de China Town à Little India, musique, saveurs et mœurs inclus, les mosquées côtoient les églises et les temples hindous, les rues ne sont qu'alternance de shophouses chinoises et vieilles maisons coloniales. Dans le bus les musulmans s'assoient à côté des hindous sans se poser de questions.

Georgetown se découvre à pied, les yeux en l'air. Les couleurs s'appliquent partout sans trop de lois. Une touche de modernité, les artistes sont invités à envahir les rues et le street art ne dénote même pas à côté d'un temple chinois ou à l'ombre d'un arbre. Pas de magasins occidentaux, de publicité tapageuse, la vie est palpable est on se croise comme dans un joyeux village. Comparée à la Thaïlande où les thais sont très fiers de leur nationalité et nous le font bien sentir, ici les sourires ne s’achètent pas et aucune sollicitation mal placée ne vient te rappeler ta place car nous ne sommes qu'une ethnie de plus dans ce grand métissage. Notre présence est tolérée, on s'incruste un peu, on nous sourit beaucoup, réclame jamais.


J'ai échouée dans une vieille maison coloniale réaménagée en guesthouse. La vie s'y passe à l'extérieur comme dans toute la ville, la terrasse est un havre de paix quand le soleil est au zénith et un bouillant bazar la nuit tombée, elle sait accueillir les conversations et jongler avec les différents accents sous l’œil avisés des trois philippins qui tiennent la place. 

De Goergetown tu ne sauras point partir. Oh si pour aller te perdre dans Penang, son parc naturel et ses îles secrètes où on te sert du poulet grillé au barbecue à peine débarqué. À Georgetown tu te sens comme à la maison, enfin non, comme tu as toujours rêvé de te sentir à la maison. Et puis c'était chouette d'avoir un guide Malais. Joe nous a montré les villages de pêcheurs sur pilotis, emmené en haut des montagnes savourer la vue depuis ce qu'il appelle « Pearl Hill », il nous a initié aux spécialités chinoises de Penang et emmené à la plage.
...

Ils sont tous repartis. Ryoko à Kuala Lompur, Joe à Bangkok, Sieng à Koh Tao, et tous les autres je ne sais plus. J'aime bien cette solitude retrouvée. Je suis lente à intégrer les émotions, besoin de temps pour digérer. Je me pose à l'esplanade. J'avais oublié comment ça sentait la mer. J'avais oublié l'apaisement que ça procurait de s'asseoir sur la jetée et écouter le remous des vagues en projetant son regard à l'infini. J'avais oublié l’atmosphère décontractée qui règne dans une île. Ces quatre jours m'ont paru une éternité, un début parfait, insouciant et merveilleux pour les sens.









Little India






parasoleil japonais


























National park






















Peranakan Mansion





Botanic Garden


train pour Penang Hill




quartier des pêcheurs



Red Inn Guest house <3





Pearl Hill

Indian Food à la plage


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